Charlie Daniels
Pour certains Charlie Daniels était un facho avec un flingue dans une main et la bible dans l’autre. Jugement un peu hâtif et sévère. Certes Charlie Daniels était très patriote et le faisait savoir. Mais nous devons parler de l’artiste et non de son idéologie. Personne ne peut nier que le natif de Caroline du Nord a marqué l’histoire de la country music avec une carrière exceptionnelle. Pour ma part, sans être un véritable fan, j’appréciais sa musique et bon nombre d’albums vinyles et de CD’s sont là dans ma discothèque pour en attester.
Un unique n°1 résume mal une carrière sans temps mort du début des années 70 jusqu’à nos jours, soit près de 50 ans.
Il est vrai que son The Devil Went Down To Georgia est devenu un classique et toute formation qui dispose d’un bon violoniste se doit de l’accrocher à son répertoire.
Le business de Nashville n’a jamais véritablement adoubé Charlie Daniels qui dérangeait quelque peu avec ses relents de country-rock sudiste (Long Haired Country Boy, South’s Gonna Do It Again, Dixie On My Mind,…)
Mais Charlie connaissait ses gammes et pouvait interpréter de la ballade bien classique autant que de la chanson western en passant par une reprise de Sweet Home Alabama.
Les disques de Charlie Daniels sont sortis sous la dénomination du Charlie Daniels Band jusqu’en 1990 puis sous son simple patronyme. A son arrivée à Nashville Charlie travaille comme musicien de studio et met sa guitare et son violon au service de Marty Robbins, Flatt & Scruggs ou… Pete Seeger. Il accompagne Ringo Starr sur son unique album country et Dylan sur Nashville Skyline. Comme compositeur ses chansons ont été reprises par Tammy Wynette et même Elvis (It Hurts Me).
Daniels est aussi l’instigateur d’un festival annuel, VoluVolunteer Jam, qui réunit des vedettes du rock et de la country.